New York, le 22 novembre 2021 – L'épidémie COVID-19 a fait payer un énorme tribut aux vies et aux moyens de subsistance dans le monde entier. Mais il ne s'agit pas d'une étape passagère. Cette pandémie offre une fenêtre sur une nouvelle réalité - l'Anthropocène - dans laquelle la complexité et l'incertitude sont des caractéristiques déterminantes.

Prévu pour être publié vers la fin du deuxième trimestre 2022, le Rapport sur le développement humain (RDH) 2021/22 se concentrera sur ces questions sous le titre provisoire " Temps incertains, vies instables : Façonner notre avenir dans un monde en transformation". Le rapport explorera comment l'incertitude dans l'Anthropocène évolue, ce qui la motive, ce qu'elle signifie pour le développement humain et comment nous pouvons prospérer malgré cette incertitude.

« La pandémie de COVID-19 et le changement climatique ne sont que deux exemples de changements planétaires nouveaux et dangereux, et les incertitudes qu'ils suscitent sont une caractéristique de l'anthropocène », a déclaré Pedro Conceição, directeur du Bureau du Rapport sur le développement humain au PNUD. « Le nouveau rapport examinera comment de tels changements interagissent avec les inégalités en matière de développement humain pour mettre nos sociétés à l'épreuve. »

Poursuivant le fil des RDH 2019 et 2020, le RDH 2021/22 mène une conversation centrée sur les inégalités, tout en intégrant d'autres thèmes importants liés aux incertitudes de l'Anthropocène : les transformations au niveau sociétal ; les impacts sur la santé mentale ; la polarisation politique, mais aussi, et surtout, les opportunités. Le rapport soutient qu'en fin de compte, doubler le développement humain est essentiel pour assurer un avenir plus prospère pour tous.

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